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Top 10 des festivals bizarres en Inde
L'Inde est une terre de mysticisme et de spiritualité avec plusieurs traditions locales qui aboutissent à des échanges d'idées religieuses. Les divinités, qui ont émergé avec seulement des traditions de culte régional il y a bien longtemps, sont devenues de plus en plus vénérées.
En conséquence, en absorbant divers rituels et pratiques, les fidèles ont proposé des idées créatives et quelque peu bizarres pour exprimer leur dévotion envers leur divinité choisie. La liste ci-dessous répertorie les festivals les plus excentriques célébrés avec une pompe extravagante en Inde.
Bien que certains puissent nous faire tressaillir, certains festivals voudront que nous fassions nos valises et nous dirigions directement en Inde pour assister à cette grande variété de traditions culturelles.
10 Puli Kali
Kerala
Lors du festival de Puli Kali au Kerala, des milliers de tigres s'animent, dansent et dansent dans les rues. Mais si vous vous approchez trop, ils ne mordront pas (espérons-le) car ce sont simplement des passionnés imitant les tigres.
Se déguiser en tigre est un processus long et fastidieux dans lequel le haut du corps des passionnés est recouvert de couches de peinture, conçues de manière complexe comme un animal jusqu’au dernier whisker. Le nom du festival se traduit par «le jeu du tigre» et, avec des hommes déguisés en chasseurs, les passionnés de tigres jouent à cache-cache dans lesquels ils tentent d'éviter les griffes des chasseurs.
Cette tradition fait partie du festival Onam, qui marque la saison des récoltes. La pratique de Puli Kali remonte à quelques centaines d’années, quand un roi local a introduit cet art populaire. Il a été poursuivi par des soldats qui dansaient au son de la musique et effectuaient des pas qui ressemblaient un peu à la posture des tigres.
Eh bien, les Indiens ont certainement mérité leurs noms en trouvant un remède maison pour la mise en danger des tigres en devenant eux-mêmes des créatures.
9 Garudan Thookkam
Kerala
Nous aimons passer du temps avec nos amis. Mais dans le sud de l'Inde, les gens adorent s'accroupir. Le festival Garudan Thookkam se traduit littéralement par «Eagle Hanging».
Le Garuda était une créature humanoïde que l'on croyait être le véhicule de Lord Vishnu dans la mythologie hindoue. La légende dit que pour étancher la soif insatiable de la déesse Kali, Vishnu lui envoya Garuda. Boire le sang de cet oiseau grandeur nature dansant et dansant l'a apaisée.
Pour marquer ce festival aujourd'hui, certaines personnes du Kerala se déguisent en Garuda avec des coiffes et des costumes élaborés, et chantent et dansent. Après que la représentation se soit poursuivie toute la nuit, les Garudas se sont suspendus à des crochets pointus qui percent plusieurs parties de leur corps.
Les Garudas sanglantes sont ensuite emmenées autour du temple de la ville en procession pour rechercher les bénédictions de la déesse. Cependant, dans certains endroits, les crochets sont attachés non pas à la chair mais à un tissu noué autour de la taille. On dirait que les gens ont pris les paroles de Mariah Carey "voler comme un oiseau, prendre pour le ciel" beaucoup trop au sérieux.
8 foire Pushkar
Rajasthan
Avez-vous déjà rêvé de posséder un animal exotique comme animal de compagnie? Eh bien, les habitants de cette terre du désert vivent ce rêve et aiment beaucoup leurs chameaux. La célèbre foire annuelle Pushkar du Rajasthan est une foire aux bestiaux de cinq jours, la plus grande d’Asie. Cela coïncide avec le festival hindou de Kartik Poornima, ce qui le rend plus attrayant pour les touristes.
La foire a trouvé une mention ici en raison des activités insolites inscrites au programme de ce festival. Les courses de chameaux sont quelque chose que nous ne voyons pas quotidiennement, mais les indigènes sont plus que familiers avec cette activité. Ces mannequins bosse également, s’attendent patiemment, s’habillent et se parent de bijoux et d’ornements, dans l’attente de leur participation à des concours de beauté.
Je vous mets au défi de visualiser la phrase suivante sans craquer de rire: les chameaux sont également soumis à un jeu de chaises musicales! Sur l'itinéraire des hommes, "Hé, mesurons qui a la moustache la plus longue" et des compétitions de turban sont prévues.
7 Theyyam
Kerala
Passez à la salsa, au ballet, au jazz et au hip-hop. La «danse des dieux» est ici. La danse exécutée au festival Theyyam n'est pas simplement une danse honorant les dieux. Au lieu de cela, on dit que les danseurs sont possédés par les esprits des dieux et des figures mystiques pendant la représentation.
Les dieux descendent sur Terre par l'intermédiaire des dévots qui se produisent et entrent en contact avec des gens ordinaires. Pendant la danse, les danseurs semblent entrer en transe alors qu’ils abordent la vie du Theyyam, terme général désignant tout être immortel ou mythologique.
Une autre caractéristique marquante de cette célébration est le maquillage complexe et les coiffures des danseuses. Les corps des danseurs sont offerts comme des ardoises propres aux artistes qui prennent des heures à éclabousser de multiples couleurs.
Les coiffures sont les plus lourdes, certains artistes portant des couronnes en bambou atteignant une hauteur de 15 à 18 mètres (50 à 60 pieds). Nous serions préoccupés par les maux de tête qui suivraient, mais là encore, les dieux ne souffrent probablement pas des maux triviaux de simples mortels comme nous.
6 Lath Mar Holi
Barsana
Celui-ci est dans un sens ludique et n'a pas de rituels durs. Promettre! C'est une célébration locale de Holi, le festival hindou des couleurs. Prenez des camions de couleurs et mélangez-les à des tas de rires, de chansons et à un seau de tradition. Qu'avons-nous? Les célébrations de Lath Mar Holi à Barsana, une petite ville près de Mathura dans l’état de l’Uttar Pradesh.
La tradition consiste ici à frapper les femmes et à poursuivre les hommes avec des lathis (bâtons), mais pas avec des intentions violentes. Selon la légende, le Seigneur Krishna, en tant que charmeur de femme qu'il était, a visité Barsana et a appliqué de manière ludique des couleurs sur le visage de son bien-aimé Radha.Cela a conduit aux célébrations actuelles de Holi, appréciées par les habitants de la ville.
Les hommes malheureux qui ne peuvent pas échapper aux griffes des femmes sont vêtus de jupes et obligés à danser, le tout dans une ambiance de fête. Le festival de Holi en Inde reste incomplet sans une boisson connue sous le nom Thandai, qui est parfois enivrant parce qu’il est lacé avec du cannabis. Cela porte l'esprit joyeux à de nouveaux sommets, littéralement.
5 Dhinga Gavar
Jodhpur
Le Rajasthan est un pays insolite et pourrait se classer au premier rang pour la célébration des festivals les plus extraordinaires. À Suncity, le festival de Dhinga Gavar est témoin de la participation d’un grand nombre de femmes autour desquelles s’articule cette célébration.
Selon la légende, Lord Shiva (qui avait apparemment un drôle d'os) s'est une fois déguisé en cordonnier pour taquiner sa compagne, Parvati. Elle a rendu la pareille en comparaissant devant lui en tant que femme tribale. Cela a conduit à la tradition actuelle dédiée à Dhinga Gavar, le côté humoristique de l'épouse de Shiva.
Les femmes de la région se déguisent en dacoïts, reines, rois, policiers, sages, etc. C'est très grave, car elles engagent des maquilleuses et louent des costumes fantaisie plusieurs jours à l'avance. Ils patrouillent dans les rues après le coucher du soleil et les hommes de la ville essaient de se faire tabasser.
Avez-vous déjà entendu parler d'une personne aussi désireuse d'être battue avec des bâtons? Les hommes de Jodhpur pensent qu’un homme célibataire qui est frappé par ces imitateurs sera bientôt attaché à la fille de ses rêves. Les garçons, ça vous tente d'essayer?
4 agni keli
Mangalore
Les flammes de feu vives peuvent être quelque chose de beau à regarder, mais seulement à une distance considérable. Les habitants de Mangalore observent les flammes de près lors de la fête de huit jours au temple Kateel Durga Parameshwari.
La deuxième nuit, les fidèles se rassemblent au temple et se lancent des tiges de palme. Comme si lancer des feuilles de palmier n'était pas déjà risqué, ces feuilles sont allumées. Cette pratique est peut-être la définition du plaisir pour les gens, mais elle est pratiquée pour apaiser la déesse Durga et constitue un rituel vieux de plusieurs siècles.
Les dévots, qui portent des vêtements uniquement sur la partie inférieure de leur corps, sont divisés en deux groupes et les membres de chaque groupe essaient d'incendier leurs adversaires. Cela pourrait être un soulagement (dans une certaine mesure) de savoir que chaque personne ne reçoit que cinq lancers et que ce rituel ne dure que 15 minutes. Phew.
3 Kaya Klesh
Pour la quasi-totalité d'entre nous, la partie la plus précieuse de notre corps, que nous passons le plus de temps à sublimer, est notre chevelure. Avez-vous déjà ressenti cette sensation de naufrage lorsqu'un pinceau de votre peigne fait ressortir une poignée de cheveux? Ensuite, ce rituel accompli par les moines jaïn ne manquera pas de vous faire grimacer.
Les Jains ont proposé une solution pour éviter la triste expérience de la perte de cheveux. Pas de cheveux, pas de chute de cheveux. Parmi les 36 règles que les moines jaïns doivent suivre, l'une est la pratique du kaya klesh ou du kesh lochan. De leur cuir chevelu, ils arrachent chaque mèche de cheveux, un à un, à la main.
Le rituel est effectué au moins une ou deux fois par an lorsque les cheveux repoussent. Selon la tradition jaïn, les cheveux symbolisent l'illusion et l'attachement auxquels l'homme doit s'éloigner pour atteindre la libération. Cette pratique enseigne également aux moines à supporter la douleur.
Pour éviter toute blessure, le cuir chevelu est d'abord saupoudré de cendre de bouse de vache séchée avant le début de la cueillette.
2 Festival Banni
Andhra Pradesh
Tuer ou être tué. C’est à quoi ressemblera ce festival pour un spectateur non local. Mais cette tradition séculaire a une signification pour les peuples autochtones.
Le rituel se déroule dans un cadre idéal à minuit, en toile de fond du temple Devaragattu, dans le district de Kurnool, dans l’Andhra Pradesh. Chaque année, la nuit de Dussehra (le festival hindou de 10 jours marquant le retour au pays de Lord Rama), de nombreux fidèles se rassemblent avec de solides bâtons à la main.
Ces dévots, tous des hommes, se frappent avec leurs bâtons. La procession porte les idoles de Parvati et Shiva, divinités hindoues. Lorsque le rituel se termine au lever du jour, la vue n’est rien de moins qu’une scène Kill Bill.
Bien que les équipes médicales et les médecins soient présents, ils ne font pas grand chose sauf regarder le festival. En fait, les habitants de l’Andhra sont laissés pour compte aujourd’hui parce que la hache et les lances ont été utilisées à la place des bâtons comme il était autrefois pratiqué.
1 festival de Karni Mata
Rajasthan
L'individu moyen n'aime pas les rats pour la simple raison qu'ils propagent des maladies, risquent de mordre et ne sont tout simplement pas très attrayants. Mais les habitants de Deshnoke au Rajasthan semblent fermer les yeux sur tout.
Le temple Karni Mata ici est également connu comme le temple des rats. Ce temple de 600 ans abrite environ 20 000 rats qui courent sans peur et qui sont profondément vénérés.
De nombreuses versions de la légende circulent. Karni Mata était une femme supposée être une incarnation de la déesse Durga. Selon une version, lorsque le fils de l'un de ses conteurs est décédé, elle a demandé que le dieu de la mort le ramène. Lorsque cet appel a été rejeté, elle a elle-même réincarné le garçon (ainsi que tous les autres conteurs) en tant que rats pour vivre dans le temple et la servir à jamais.
Pari 100 dollars que le garçon pensait qu'il était mieux mort que vivant comme un rat. Le plus grand honneur que les fidèles peuvent recevoir est de manger la nourriture à partir de laquelle les rats ont mordu. En outre, des bénédictions supplémentaires pour les personnes qui repèrent les rats blancs particulièrement sacrés qui font de temps à autre des apparences.