Partager:
10 meurtres canadiens hantés que personne ne peut résoudre
En 2012, les homicides représentaient moins de 1% des crimes violents au Canada. Les services de police canadiens ont signalé 543 homicides en 2012, ce qui se traduit par un taux d'homicides d'environ 1,55 pour 100 000 habitants. Malgré ces statistiques, toutefois, il y a actuellement 3 400 meurtres non résolus au Canada depuis 1961. Chaque année, un meurtre sur quatre n'est pas résolu.
Certains de ces cas ont peut-être disparu des bulletins de nouvelles, mais ils hantent toujours les familles et les communautés où ils se sont produits. Si vous avez des informations sur l'un des cas suivants, contactez Échec au crime canadien.
10Barbara Jean Maclean et Melissa Rehorek
Calgary, Alberta
Le 25 février 1977, Barbara Jean Maclean était au bar Highlander pour une soirée avec ses amis et son petit ami. Au cours de la soirée, son petit ami et elle se sont disputés et le bar l'a expulsé. Barbara Jean l'a suivi sur le parking, où le couple s'est encore battu.
Vers 2 h 30 du matin, des témoins ont rapporté avoir vu son petit ami filer dans sa Volvo verte, laissant Barbara Jean seule sur le parking. Plus tard, ses amis ont dit à la police qu'elle avait prévu de faire de l'auto-stop pour une fête. Elle n'est jamais arrivée.
Le lendemain, un homme promenant son chien a retrouvé son corps. Elle avait été étranglée. La police a pensé qu'elle avait été tuée à un autre endroit, puis s'est rendue sur la route de gravier. Après enquête, la police pensa que sa mort était liée à un autre homicide, celui de Melissa Ann Rehorek.
Melissa a été retrouvée assassinée le 16 septembre de l'année précédente. Elle a été vue pour la dernière fois en train de quitter le YMCA, où elle travaillait comme préposée aux chambres et prévoyait faire de l'auto-stop en dehors de la ville pour profiter de ses deux jours de congé. Elle s'est rendue en toute sécurité au stade McMahon de Calgary, mais elle a ensuite été retrouvée étranglée et jetée sur une route de gravier. Tous ses effets personnels, y compris un portefeuille contenant de l'argent, ont été laissés sur les lieux, indiquant que le vol n'était pas un motif.
Le délinquant sexuel Gary McAstocker était une personne d'intérêt. Il s'est suicidé en apprenant que la police voulait l'interroger sur l'homicide d'une autre fille, Tina McPhee, âgée de 14 ans.
9Rhona Margaret Duncan
North Vancouver, Colombie-Britannique
Rhona Margaret Duncan, son petit ami Shawn Mapoles, son amie Marion Bogues et son petit ami Owen Perry ont assisté à une soirée dans la soirée du 16 juillet 1976. Le groupe a quitté la fête ensemble mais s'est séparé à 2h45 près de la maison de Marion . La maison de Marion était à environ cinq pâtés de maisons de Rhona, laissant Rhona seule pour parcourir la distance restante.
Vers 3 heures du matin, un voisin de Duncan a déclaré avoir été réveillé par la voix forte d'un homme et d'une femme. Il est allé enquêter à l'extérieur mais n'a rien vu. Il a crié: "Qu'est-ce qui se passe ici?" Et les voix se sont arrêtées.
Le lendemain matin, le corps de Rhona a été découvert derrière le garage d'un autre voisin. Elle était partiellement habillée et avait été agressée sexuellement et étranglée.
Les enquêteurs ont interrogé des membres de leur famille, des amis et des connaissances et dressé une liste des suspects. Ils ont également administré des tests polygraphiques et obtenu un ADN à comparer à leur liste de suspects. Tous les suspects de haut niveau ont été éliminés. Les suspects initiaux restants sont maintenant morts ou introuvables.
8Kerrie Ann Brown
Thompson, Manitoba
Kerrie Ann Brown, âgée de 15 ans, a la malheureuse distinction d'être le plus ancien homicide non résolu de Thompson.
Le 16 octobre 1986, Kerry Ann a assisté à une fête avec un groupe d'amis. Elle l'a laissée à un ami qui a oublié quelque chose à l'intérieur et est retourné à l'intérieur pour le récupérer, laissant Kerrie seule à l'extérieur pour attendre. Quand l'amie est revenue à l'extérieur, Kerrie était partie.
Des témoins ont rapporté avoir vu Kerrie Ann monter dans une fourgonnette vers 22h45. Deux jours plus tard, son corps a été découvert dans les bois. Elle avait été agressée sexuellement, sévèrement battue et frappée à plusieurs reprises au visage et à la tête. Un grand bâton taché de sang a été trouvé sur les lieux.
Les échantillons d'ADN ont déterminé qu'au moins deux hommes différents étaient impliqués. Une arrestation a été faite peu de temps après, mais il n'y avait aucune preuve matérielle réelle contre le suspect. Il a donc été libéré.
La brigade des affaires froides du Manitoba enquête activement sur cette affaire. L’ADN continue d’être collecté auprès de suspects potentiels, les polygraphes sont toujours administrés et les preuves sont réexaminées.
7Kelly Jane Evelyn Cook
Standard, Alberta
Kelly Jane Evelyn Cook, 15 ans, a fourni des services de garde d'enfants dans sa communauté de Standard, en Alberta. Le matin du 22 avril 1981, elle a reçu un appel lui demandant si elle était disponible pour faire du babysitting ce soir-là. L’appelant s’est appelé Bill Christiansen et a dit qu’il la chercherait. Comme d'habitude, Kelly a promis à ses parents d'appeler dès son arrivée à son travail de gardienne.
À 20 h 30, l’homme est arrivé dans ce que des témoins décriraient plus tard comme une voiture nord-américaine pleine grandeur. Kelly a été vue en train de s'éloigner de sa résidence avec cet homme. Elle n'a jamais appelé ses parents.
Le 28 juin, son corps a été retrouvé dans le réservoir du lac Chin, à l'extérieur de Lethbridge, à environ 130 kilomètres de Standard. Elle était complètement vêtue, son corps attaché à des blocs de béton et jeté à l'eau.
Des témoins ont décrit l'homme comme âgé de 30 à 45 ans en 1981, soit aujourd'hui environ 63 à 78 ans. Il mesurait environ 178 centimètres (5'10 ") de hauteur, avec une corpulence moyenne à lourde et des cheveux noirs. Une récompense de 120 000 $ est actuellement offerte à toute personne informée.
6Lisa Marie Young
Nanaimo, Colombie-Britannique
Le 30 juin 2014 a marqué le 12e anniversaire de la disparition de Lisa Marie Young.Le week-end de la fête du Canada 2002, le jeune homme de 21 ans se préparait vers 23 heures pour une soirée entre amis. Son père a dit craindre qu'il soit tard pour sortir. Ce serait la dernière fois qu'il verrait sa fille.
Lisa Marie est allée au club 241 situé sur la rue Skinner, à Nanaimo. Elle a été vue en train de quitter le club vers 2 h 30. Elle a rencontré un homme sur le parking proposant de la conduire avec ses deux amis de sexe masculin partout où ils voulaient aller. L'homme aurait été dans la vingtaine et conduirait une Jaguar rouge d'un modèle récent.
Ils ont tous assisté à une fête à la maison, sont partis et ont décidé d'aller à une autre. À la deuxième fête, Lisa Marie a eu faim et a demandé à aller dans un magasin de sandwich. Le chauffeur de la Jaguar rouge a dit qu'il la prendrait, et ses deux amis masculins ont décidé de rester.
Vers 4h30 du matin, Lisa Marie a contacté une amie. L'homme ne l'avait pas emmenée dans un magasin de sandwich, a-t-elle dit. Ils avaient conduit chez quelqu'un et elle l'attendait dans la voiture. Elle était inquiète pour le chauffeur et pour la situation dans laquelle elle se trouvait maintenant. Elle n'a jamais été entendue ni vue.
La police a pu localiser le conducteur de la voiture, l'interroger et faire vérifier le véhicule par des médecins légistes. Bien qu'il reste une personne d'intérêt, la police n'a aucune preuve contre lui. Sa grand-mère, un membre éminent de la communauté, était propriétaire du véhicule. Après avoir eu connaissance de l'enquête, elle a vendu la Jaguar et a menacé la police d'engager une action en justice si elle dérangeait son petit-fils.
La police continue à enquêter activement sur cette affaire. La famille poursuit sa propre enquête. Ils ont organisé des perquisitions, organisé des veillées à la lumière des bougies et organisé une course en l'honneur de Lisa pour préserver son cas et son nom.
5Kimberly Ann McAndrew
Halifax, Nouvelle-Écosse
Kimberly Ann McAndrew était une étudiante de premier cycle de la Dalhouse University âgée de 19 ans qui occupait un emploi d’été au Canadian Tire local. Le 12 août 1989, le magasin était silencieux, alors son superviseur lui a dit de partir tôt. Kimberly est partie vers 16h20. Elle vivait à environ 15 minutes du magasin dans un appartement qu'elle partageait avec ses deux sœurs. Une de ses soeurs et une amie devaient la chercher à 17h, sans savoir qu'elle était partie plus tôt.
Des témoins ont rapporté avoir vu Kimberly au magasin de fleurs Gardenia au centre commercial Penhorn. Un caissier lui a vendu un ballon et une rose. Ce fut la dernière observation confirmée de Kimberly.
La police continue à recevoir et à enquêter sur les pourboires, à interroger et à interroger les suspects et à administrer des tests polygraphiques. Il y a eu plusieurs rapports d'observations de Kimberly mais rien de certain. Elle n'a pas contacté sa famille depuis toutes ces années et aucun corps n'a été retrouvé. La police soupçonne un acte criminel. Kimberly devait avoir ses bretelles dans quelques jours et était impatiente de le faire. Il est donc peu probable qu'elle se soit enfuie.
Le tueur en série Michael Wayne McGrayla, qui a été reconnu coupable de sept homicides mais 11 ou plus avoué, a déclaré que son nom semblait familier, mais il n'était pas sûr qu'elle soit l'une de ses victimes. Elle se trouvait peut-être dans la région de Halifax au moment de sa disparition.
Un autre tueur en série, Andrew Paul Johnson - coupable d’enlèvement, de tentative d’enlèvement et de tentative d’attirer des enfants vers sa voiture - est actuellement le principal suspect, mais la police n’en a pas assez pour l’accuser. Au moment de la disparition de Kimberly, il se trouvait également dans la région de Halifax. Lors de son arrestation, il avait dans le coffre de sa voiture une femme handicapée âgée de 20 ans accompagnée d'un faux badge de police, de menottes, d'un couperet à viande, de ruban adhésif d'emballage, d'un masque et de KY Jelly. Son nom est lié non seulement à la disparition de Kimberly, mais également à plusieurs autres dans la région de Halifax.
4Kathryn Mary Herbert
Matsqui, Colombie-Britannique
Le 24 septembre 1975, Kathryn Mary Hebert, âgée de 11 ans, ne rentrait pas chez elle après le domicile d'un ami. Sa mère, Shari Greer, a commencé à appeler toutes les personnes qu'elle connaissait dans la région. Les gens ont dit que Mary avait quitté son amie et se dirigeait vers la maison. La dernière fois que quelqu'un l'a vue, il était 21h15.
Deux mois plus tard, son corps a été retrouvé dans la réserve voisine de la Première Nation Matsqui. Elle avait été tuée par des coups répétés à la tête. Elle avait un crâne brisé et une mâchoire cassée. L'autopsie n'a pas permis de déterminer si elle avait été agressée sexuellement avant sa mort.
Des témoins ont rapporté avoir vu un homme près de chez elle dans un véhicule plus ancien de fabrication américaine. Cet homme ne s'est jamais présenté ni n'a été identifié.
Un donateur anonyme a offert une récompense de 10 000 dollars US pour l’arrestation et la condamnation du meurtrier de Kathryn.
3Jane Et Cathryn Johnson
Turner Valley, Alberta
Les pompiers de Turner Valley ont répondu à un appel dans la soirée du 3 septembre 1996. Après avoir éteint l'incendie, ils ont trouvé les corps de Jane, âgée de 36 ans, et de sa fille Cathryn, âgée de 8 ans. Une autopsie a révélé que les deux étaient morts avant l'incendie. Jane avait été poignardée à mort, alors que la cause de la mort de Cathryn n'avait jamais été révélée par les enquêteurs. Jane était enceinte de cinq mois au moment de son meurtre.
Bien que la police ne divulgue pas beaucoup d'informations, comme par exemple l'endroit où l'incendie a commencé, elle est convaincue que quiconque l'a fait est connu de Jane et connaît sa routine. Elle était fiancée à l'époque et passait la plupart des nuits chez son fiancé, mais elle a passé cette soirée chez elle car Cathryn commençait l'école le lendemain. Selon les enquêteurs, l'incendie visait à détruire des preuves et à dissimuler le meurtre.
Deux personnes d'intérêt ont émergé. Le premier était l'ex-mari de Jane et le père de Cathryn, Sam Johnson, mais il a passé un test polygraphique et avait un alibi. La deuxième personne d'intérêt était le fiancé, Henry Reichart.Alors que Reichart a toujours maintenu son innocence et que la police n’a aucune preuve contre lui, beaucoup pensent qu’il a quelque chose à voir avec les meurtres. Son avocat lui a conseillé de soumettre un échantillon d'ADN mais de refuser un polygraphe.
2Susan Tice Et Erin Gilmour
Toronto, Ontario
Susan Tice, mère de quatre enfants récemment séparée, a déménagé de Calgary à Toronto pour commencer un nouveau chapitre de sa vie. Elle a acheté une maison dans Grace Street, dans le quartier de la Petite Italie à Toronto, et elle était heureuse de tout recommencer à zéro.
Après ne pas avoir entendu parler de Susan pendant un moment, son beau-frère est devenu inquiet et a décidé de la surveiller en personne. En voyant sa boîte aux lettres déborder, il est devenu encore plus inquiet et est entré dans la maison. Il a retrouvé son corps dans la chambre au deuxième étage. Elle avait été agressée sexuellement et violemment poignardée à mort.
La plupart des blessures se trouvaient à la poitrine, ce que certains enquêteurs ont qualifié de "surmenage". Il n'y avait aucun signe d'entrée forcée chez elle. Elle était morte quelques jours avant d'être découverte.
Quatre mois plus tard, le corps d'Erin Gilmour, âgée de 22 ans, a été retrouvé dans son appartement de Yorkville, à quelques kilomètres de la scène du crime Tice. Gilmour suivait des cours à une école de mode et travaillait à temps partiel dans une boutique de vêtements à Yorkville. Elle avait prévu ce soir-là, après son quart de travail, de retrouver son petit ami. Il arriva à 21h20, vit la porte entrouverte, puis trouva le corps sans vie d'Erin emmitouflé sous la couette. Elle avait été ligotée et agressée sexuellement et, comme Susan Tice, elle avait reçu de vives blessures à l'arme blanche. La blessure mortelle par coup de couteau lui traversa le cœur.
La police a toujours pensé que les deux meurtres avaient été commis par la même personne. En 2000, un test ADN l'a prouvé, mais le coupable reste inconnu.
1Christine Jessop
Queensville, Ontario
Dans ce qu'on ne peut appeler que l'une des plus grandes erreurs judiciaires dans le système judiciaire canadien, nous avons le cas de Christine Jessop, âgée de neuf ans, et de l'homme arrêté pour son meurtre.
Le 3 octobre 1984, Christine a été arrêtée par l'autobus scolaire à 15h50. Ses parents n'étaient pas à la maison, son père travaillait et sa mère faisait des courses. Christine apporta le courrier, le posa avec son sac à dos sur le comptoir de la cuisine et se dirigea vers le magasin pour acheter du bubble-gum au dépanneur voisin. Ce serait la dernière fois que quelqu'un l'a vue en vie.
La police a rapidement trouvé refuge un suspect, Guy Paul Morin, âgé de 23 ans, qui habitait à côté. Les voisins ont dit qu'il était étrange. La police a accepté, une fois qu'ils l'ont interrogé. En outre, il n'avait jamais eu de petite amie, vivait toujours à la maison avec ses parents et n'avait pas beaucoup de vie sociale.
Un peu plus de deux mois plus tard, le corps de Christine a été retrouvé dans un champ près de Sunderland, à 50 kilomètres de Queensville. La jeune fille de 145 centimètres (4'9 ") avait été agressée sexuellement et poignardée à plusieurs reprises. Le tueur avait posé son corps les jambes écartées. Elle était nue sans son pull mais ses vêtements restants étaient empilés par ses pieds.
La police a arrêté Morin en avril 1985. Il avait un alibi. Sa carte de pointage indiquait qu'il avait travaillé au travail à 15h32 le jour du meurtre de Christine. Il a ensuite été vu à plusieurs endroits, notamment un centre de vente de billets de loterie, une épicerie et une station-service. Il est arrivé à la maison vers 17h30 et ses parents et son beau-frère ont confirmé qu'il y était resté le reste de la journée. En conséquence, Morin fut acquitté à son procès en 1986.
Toutefois, le ministère public a interjeté appel de ce verdict, en reprochant à l'acquittement des erreurs. C'était un double péril, mais un nouveau procès a été ouvert en 1992. Morin a été reconnu coupable et condamné à la réclusion à perpétuité. Contrairement aux autres délinquants sexuels pour enfants, il n'était pas mis en isolement, mais appartenait à la population en général. En conséquence, il a souvent été battu et violé.
En 1995, la technologie médico-légale avait progressé et l'équipe de juristes de Morin analysa son ADN contre des éléments de preuve provenant du lieu du crime. Les tests ont prouvé avec certitude que Morin n'était pas l'homme qui avait agressé sexuellement et tué Christine Jessop. Il était innocent.
Le 23 janvier 1995, Morin a été officiellement acquitté de toutes les accusations et a été libéré de prison. Une enquête a révélé que les parents de Christine avaient menti sur le moment où ils étaient rentrés chez eux pour aider à former un dossier contre Morin. La police savait que les parents avaient menti, la poursuite avait dissimulé les preuves à décharge de la défense et les techniciens de laboratoire avaient des échantillons contaminés. Morin a reçu une indemnité de 1,5 million de dollars.
L'assassin de Christine Jessop est toujours en fuite. La police n’enquête plus activement. Le dossier ne sera rouvert que s’ils reçoivent de nouvelles informations.