Top 10 des histoires surprenantes de fruits communs

Les fruits sont des merveilles de douceur et de graines que nous avons cultivées au cours des millénaires pour nous nourrir. Nous avons tendance à penser que les différents fruits dont nous jouissons n’ont été que légèrement modifiés dans les vergers de la domestication. La vérité est qu'il y a plus d'histoires de fruits intéressantes que vous ne pouvez en mâcher.

10 Nationalité du Kiwi

Le kiwi, abrégé en kiwi, a été nommé d'après l'oiseau du même nom en raison de sa ressemblance brun flou. Les oiseaux aux formes curieuses sont endémiques en Nouvelle-Zélande et vous vous attendez à ce que les fruits en soient aussi. Après tout, ils ont produit plus d'un milliard de dollars pour le pays en 2015.

Cependant, le kiwi est en réalité originaire de Chine sous un nom qui se traduit par «pêche de macaque» en raison de sa popularité auprès des singes locaux. Plus tard, les Anglais l'ont appelée la groseille chinoise pour des raisons totalement inconnues.

Au tournant du XXe siècle, le directeur d'un collège néo-zélandais avait rapporté des graines de Chine. Après quelques décennies, la Nouvelle-Zélande a commencé à exporter des groseilles chinoises aux États-Unis. Mais il est vite devenu évident que rien dans la Chine rouge n’était rentable pendant la guerre froide.

Premièrement, la Nouvelle-Zélande a changé le nom pour «melonettes», mais cela a également échoué puisque des tarifs peu attractifs ont été appliqués aux melons et aux baies. Enfin, lors d’une opération de commercialisation hilarante, l’oie a été raisonnablement remplacée par un oiseau national de la Nouvelle-Zélande et la baie a été élargie pour devenir un fruit.

9 l'adoration de l'ananas

Pendant des siècles, toutes les personnes impliquées dans le commerce colonial de l'ananas l'adoraient absolument. Les premiers enregistrements concernent des Indiens des Caraïbes, des navigateurs experts qui ont échangé et pillé à travers les îles pour collecter toutes sortes de primes.

La douceur intense de l'ananas en faisait un aliment de base dans les fêtes et les rites culturels importants. Lors du deuxième voyage de Columbus dans les Caraïbes, son équipage a découvert avec hantise des ananas à côté de pots de morceaux de corps, preuve du cannibalisme lors de leur première inspection d'un village abandonné des Caraïbes.

Quand il a été ramené en Europe, l'ananas était considéré comme le chef-d'œuvre culinaire de la nature, un délice tropical réservé à la royauté anglaise et tenu littéralement sur un piédestal lors de fêtes extravagantes, car il n'y avait pas de friandises communes à l'époque.

Les femmes de l’Amérique coloniale se faisaient concurrence pour organiser des étalages créatifs d’aliments sur leurs tables, l’ananas aiguisé étant le roi des décorations et un gage de richesse indéniable. En raison de son extrême rareté, les producteurs ont effectivement loué le fruit afin que les hôtesses puissent exposer fièrement. Ensuite, les ananas ont été rendus pour être vendus comme nourriture.

8 La toxicité de la tomate

À l'heure actuelle, il est de notoriété publique que la tomate a un passé contaminé. En tant que membre de la fameuse famille de la morelle nocturne, la tomate rouge vif a été jugée toxique par les Européens méfiants pendant plus de deux siècles.

Mais ce n'était pas une simple hypothèse sur l'apparence. Les Européens aisés sont morts d'empoisonnement après avoir mangé des tomates dans leurs assiettes en étain. L'acidité des fruits libérés libère du plomb, un métal constituant à l'origine un alliage d'étain, produisant une combinaison mortelle de vaisselle et de tomate.

En outre, on pensait que des chenilles de ver de corne de tomate empoisonnaient les tomates qu’elles infestaient. Bien que nous sachions maintenant qu’elles sont inoffensives, les chenilles avaient une protrusion rouge menaçante sur leur queue.

Les colons américains établis n’avaient aucun problème avec la tomate, mais les nouveaux colons ruraux l’évitaient encore en raison du manque de partage d’informations entre pays. Fait intéressant, la guerre civile a attiré l'attention sur les tomates en Amérique.

En tant qu’aliment à croissance rapide et facile à mettre en conserve, les tomates ont dominé le marché de la conserve pour soutenir les soldats des deux côtés. En 1880, les paysans italiens ont popularisé les tomates en Europe en tant qu'ingrédient comestible de la naissance de la pizza, éliminant enfin toute crainte du fruit.

7 Le salut de l'avocat

Avant l’agriculture, les graines d’avocat étaient très répandues dans les corps de différentes mégafaunes avant d’être déféquées dans des excréments fertiles. Les oiseaux et autres petits animaux n’apportaient aucun avantage en aidant à planter la grosse graine et ont donc tous été dissuadés de manger des avocats en développant la toxine persine.

Après l'extinction de la période glaciaire, les trois quarts de toutes les mégafaunes ont été éliminés. Les distributeurs d’avocats ayant tous disparu, il fallait un sauveur de l’extinction: nous.

Les Américains d'Amérique centrale ont cultivé avec succès des avocats pendant et après la mégafaune et ont nommé le fruit d'après son apparence similaire à celle des testicules, évoquant ainsi un mysticisme sexuel. En effet, l’avocat était considéré comme un aphrodisiaque si puissant que des filles vierges étaient gardées à l’intérieur lorsque les agriculteurs aztèques récoltaient des avocats!

6 La tradition de la citrouille

Notre courge préférée, la citrouille n’a pas toujours pu être taillée dans des décorations d’Halloween robustes et souriantes. Cependant, même les pèlerins ont loué le long temps de conservation de la citrouille et sa chair douce et nutritive dans ce verset vers 1633:

Pour les gâteaux et les puddings et les flans et tartes
Nos citrouilles et panais sont des fournitures communes,
Nous avons des citrouilles au matin et des citrouilles à midi,
Si ce n'était pas pour les citrouilles, nous devrions être undoon.

Les Européens ont participé à la création de la citrouille moderne. Les premiers jack-o'-lanternes étaient fabriqués à partir de braises allumées placées dans des légumes à racines creuses tels que les navets et les pommes de terre. Les lanternes ont été tenues lors de festivals pour égayer la nuit.

Lorsque la tradition celtique est arrivée en Amérique, la citrouille a été cultivée par sélection artificielle pour devenir le plus grand vecteur de feu et de lumière. Des décennies plus tard, la citrouille a été immortalisée comme le fruit joyeux de la récolte, une entité massive, créative et délicieuse de l’Halloween.

5 Ubiquité du piment

Les piments forts sont extrêmement épicés pour empêcher les animaux de manger leurs graines, qui ne conviennent pas à la survie après la digestion. Dans une insulte de l'évolution, les humains ont élevé et mangé des piments forts spécialement pour leur flamme naturelle, en produisant des variétés si intenses qu'ils ont tendance à se boursoufler et à devenir aveugles s'ils sont exposés à l'œil.

Les Latino-Américains sont stéréotypiquement connus pour jouir d'une immunité apparente vis-à-vis des effets de flambage, une notion pas tout à fait fausse compte tenu de l'origine culturelle du piment.

Dans les registres des conquistadors, les Aztèques et Maya mangeaient des piments avec tout et n'importe quoi. On croyait que les piments avaient des propriétés médicinales pour guérir diverses maladies. La fumée a été utilisée à la fois comme moyen de dissuasion hautement efficace contre les parasites et comme un moyen de punition extrêmement efficace pour les enfants.

Les piments ont également atteint un statut de lieu commun légendaire. S'ils ne pratiquent pas l'abstinence de piments forts pour des raisons religieuses ou de santé, une personne qui n'aurait pas mangé de piments forts serait immédiatement présumée être une sorcière!

4 L'union de la fraise

Les fraises ancestrales sont uniques en Europe et Amérique du Nord. Les Français ont choisi les fraises des bois pour leur douceur, mais le fruit était encore petit. Seuls les projets de domination royale du roi-soleil réunissaient de manière romantique les parents de la fraise moderne de tous les continents.

Le roi de France Louis XIV désirant le trône d'Espagne, il chargea un espion, Frezier, d'étudier les fortifications chiliennes et péruviennes. Mais le devoir de Frezier n'était pas seulement de découvrir la force militaire du colonisateur espagnol.

Auparavant, une autre dépêche avait trouvé des fraises chiliennes de taille inattendue. Ingénieur militaire se faisant passer pour un marchand, Frezier a acheté les fraises et les a ramenées en France.

Pendant des années, les jardiniers français n'ont pas pu reproduire la fraise chilienne car ils cultivaient des fraises indigènes par plantation asexuée. La variété chilienne avait à la fois des plantes mâles et des plantes femelles. Mais les mâles ont été cueillis comme mauvaises herbes en raison de leur apparence différente parce que les Européens ne connaissaient pas mieux.

Aucune des fraises européennes n'était assez grosse pour s'hybrider avec le chilien, mais la variété Virginienne, importée pendant la colonisation française en Amérique du Nord, l'était. Bien que placées dans le même jardin, les deux plantes du Nouveau Monde se sont par hasard réunies dans l’Ancien Monde pour créer la fraise de jardin distribuée dans le monde que nous savourons aujourd’hui.

3 L'alcool de la pomme

Les pommes ont été mangées depuis avant la construction des murs de Jéricho. Ils étaient vénérés dans les cultures occidentales en tant que symbole mythique et sont toujours respectés en tant que remède contre la santé au quotidien.

Sur la grande frontière américaine, Johnny Appleseed a planté de nombreux pommiers pour accueillir les pionniers, mais ils ne les ont pas grignotés. La notion de manger des pommes était en fait rare car la plupart des variétés étaient amères et désagréables. Au fil du temps, les pommes ont été sélectionnées pour devenir plus grosses et avoir plus de goût, mais jusque-là, leur objectif principal était de créer un autre produit.

Le cidre de pomme a été présenté comme la boisson la plus précieuse et la plus disponible des débuts d'Amérique. Par rapport à l'eau et au whisky des colonies, on pouvait compter sur le cidre de pomme fait maison comme une boisson confirmée personnellement et salubre.

Fabriqué à l'origine uniquement sous forme de cidre dur et alcoolisé, la demande a fortement chuté pendant la prohibition. Pour continuer à utiliser leurs stocks de pommes, les producteurs ont à juste titre commercialisé des pommes directement comestibles après la sélection de variétés sucrées et nutritives.

2 L'avertissement de la rhubarbe

Le sort de la Chine pendant les guerres de l'opium était tragique. Des forces militaires techniquement supérieures ont permis aux pays occidentaux d'intimider la Chine et de voler ses richesses. La pire infraction a été l'introduction de l'opium, qui a ruiné de nombreuses vies en raison d'une dépendance incontrôlable et de la pauvreté.

Après avoir échoué à empêcher le blocus de Canton, une grande province commerçante, les autorités chinoises avaient désespérément besoin de représailles. Il aurait fallu trop de temps pour moderniser leurs forces militaires, alors ils ont cherché d'autres solutions.

Pour regagner le respect des accords commerciaux conclus avec leur pays, les responsables ont effectué une recherche en anglais afin de déterminer si un embargo de quelques produits vitaux aiderait. Les études de Lin Tse-Hsu, le commissaire chinois à Canton, lui avaient montré de manière exagérée que sans la rhubarbe, le thé, la soie et d’autres produits, les peuples des pays étrangers seraient dévastés.

Dans un appel ignoré, Lin a envoyé une lettre à la reine Victoria dans laquelle il déclarait que, l'opium étant clairement compris comme une drogue illégale et destructrice au Royaume-Uni, il ne devrait pas être exploité immoralement en Chine.

Il a proposé que si la Chine embargoait sa rhubarbe, largement utilisée comme laxatif efficace, des populations entières d'Occidentaux commenceraient à mourir de constipation. Malheureusement, il ne s'est pas rendu compte que ces biens étaient un luxe plutôt que des besoins.

Le malentendu a été enregistré dans la lettre pour que l'histoire démontre la confusion et l'espoir de l'Est vulnérable.

1 La mutinerie du fruit à pain

Le fruit à pain a été découvert par une équipe scientifique à Tahiti, une île située au centre du Pacifique Sud. Les Européens du dix-huitième siècle s'étaient rassemblés pour assister au passage de Vénus, événement astronomique extrêmement rare de nature similaire à une éclipse solaire près de la Lune.

Le botaniste Joseph Banks était avec eux. Il a correctement et remarquablement identifié le fruit à pain comme un fruit bon marché et nutritif, bien que ce fût pour les esclaves maltraités des plantations de canne à sucre. Le roi George III ordonna au lieutenant William Bligh de récolter ce fruit potentiellement précieux.

L'équipage de Bligh sur le HMS Prime apprécié les rives de Tahiti et a finalement quitté avec 1 000 plantes fruitières. Cependant, le compagnon du maître Fletcher Christian mena une révolte, rejetant Bligh et ses partisans dans un bateau non ponté.

Depuis que Bligh et Christian ont survécu, il est impossible de connaître réellement les raisons de la mutinerie. Bligh a peut-être été abusif, Christian est peut-être devenu fou, ou l'équipage a peut-être simplement voulu revenir sur les plages et les femmes tahitiennes.

Il est cependant confirmé que Bligh économisait de l’eau pour le fruit plutôt que pour ses hommes. Bien que consciencieux, cela aurait certainement soulevé des problèmes.

En tant qu'excellent navigateur, Bligh a réussi à parcourir en toute sécurité des milliers de kilomètres vers une île hollandaise hospitalière, est rentré au Royaume-Uni en tant que héros et a ensuite terminé le travail en rapportant 2 126 fruits à pain lors de son deuxième voyage. Malheureusement, son travail a été vain: les esclaves ont absolument refusé de les manger en raison de leur goût fade!