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10 animaux éteints extraordinaires
Mère Nature et l'humanité ont éliminé d'innombrables espèces. La survie du plus apte a conduit à l'extinction de créatures assez étonnantes. Aucune ne peut durer éternellement, mais c'est dommage que nous ne puissions jamais en voir une des plus magnifiquement uniques en personne.
Crédit image vedette: Philip7210Koala Lemur
Megaladapis Edwarsi
Bien qu'ils n'aient pas été nommés avant 1894, les lémuriens koala existaient il y a longtemps entre le Pliocène et l'Holocène. Les scientifiques pensaient qu'ils pourraient être liés aux lémuriens modernes. Cependant, les tests sur les fossiles n’ont révélé aucune relation entre le petit Lepilemur et le Megaladapis edwarsi, qui avait un crâne de la taille d’un gorille.
Megaladapis edwarsi a atteint 1,5 m de long et pesait environ 75 kg, voire plus. Ses bras étaient plus longs que ses jambes et ils étaient faits pour grimper aux arbres. Il était trop gros pour sauter et a probablement passé la plus grande partie de sa vie sur le terrain. Megaladapis edwarsi aurait pu voyager à quatre pattes un peu comme un orang-outan.
Les humains sont arrivés à Madagascar il y a environ 2 000 ans. Depuis lors, 17 espèces de lémuriens connues ont disparu. Megaladapis edwarsi est parmi les plus remarquables en raison de sa taille. Être si grand rendait la chasse lente et facile. La datation au radiocarbone montre que ces lémuriens du koala ont disparu après la colonisation européenne à Madagascar; le dernier est mort il y a environ 500 ans.
9python australien géant
Wonambi Naracoortensis
Wonambi naracoortensis vécu à l'époque pliocène en Australie. «Wonambi» est le mot autochtone qui signifie «serpent arc-en-ciel». Cet énorme serpent n'avait pas la souplesse de la mâchoire de la plupart des serpents évolués. Les serpents les plus avancés peuvent désarticuler leurs mâchoires, tandis que les lézards ont une flexibilité zéro mâchoire. Cela signifie que le wonambi était, en termes d'évolution, à une phase entre le lézard et le serpent moderne. Le crâne de wonambi ressemble plus étroitement aux fossiles du Crétacé que le crâne de tout serpent moderne.
Ce wonambi non venimeux a augmenté de plus de 4,5 mètres (15 pi) de long. Il avait les dents recourbées sans crocs et resserré sa proie. La plupart des scientifiques estiment que l'extinction a eu lieu il y a 40 000 ans, bien qu'il soit possible que leur survie ait été aussi récente qu'il y a 7 000 ans. Des similitudes avec d'autres serpents éteints d'Amérique du Sud et d'Afrique suggèrent un ancêtre commun des temps de la Pangée. Quelque chose me dit qu'aucun d'entre eux n'a jamais été un animal de compagnie.
8bien grand
Pinguinus Impennis
Le grand pingouin était un oiseau sans vol noir et blanc lunatique. Surnommé «le pingouin d'origine», il mesurait environ 1 mètre (3 pieds) de haut et avait de petites ailes de 15 centimètres (6 pouces). Des centaines de milliers, voire des millions, ont prospéré dans les eaux de l'océan Atlantique nord pendant des siècles. Ils vivaient près d'Écosse, de Norvège, du Canada, des États-Unis et de la France, mais ne se risquaient que sur des terres pour se reproduire.
Les grands pingouins sont devenus très appréciés dans les années 1700. Ils avaient été chassés pendant des milliers d'années, mais pendant cette période, les meurtres ont pris de l'ampleur. Des plumes, des peaux, de la viande, de l'huile et des œufs de 13 centimètres (5 po) de valeur ont séduit les chasseurs et les collectionneurs. Les grands pingouins ont été mis en danger et leur rareté n'a fait qu'augmenter la demande.
Le 3 juillet 1844, Sigurour Isleifsson et deux autres hommes ont visité la dernière colonie de reproduction sur l'île Eldey en Islande. Une mère couvait son œuf avec son compagnon à proximité. Deux des hommes ont étranglé les oiseaux vivants et le troisième a écrasé l'œuf avec sa botte. Le trio destructeur avait été embauché par un marchand pour chasser les oiseaux. Les grands pingouins qu'ils asphyxiaient étaient le dernier couple reproducteur jamais vu. Le dernier grand pingouin en direct connu a été repéré en 1852 sur les Grands Bancs de Terre-Neuve, au Canada.
7 Cerf de Schomburgk
Rucervus Schomburgki
Un grand nombre de cerfs de Schomburgk erraient autrefois en Thaïlande. L'animal a été décrit et nommé en 1863, d'après le consul britannique de Bangkok à l'époque, Sir Robert H. Schomburgk. On estime qu'il s'est éteint dans les années 1930. Certains pensent que le cerf est toujours vivant, mais les observations scientifiques n'ont pas validé cette affirmation.
Les bois de cerf de Schomburgk étaient censés contenir des pouvoirs de magie et de guérison. L'espèce est devenue très recherchée par les chasseurs et a été victime du commerce de la médecine traditionnelle. Lors d'inondations, ils se sont rassemblés à des points hauts; cela les rendait particulièrement faciles à tuer. Les plaisanciers les ont ciblés alors qu’ils n’avaient nulle part où aller. Les établissements humains et l'agriculture commerciale ont détruit une grande partie de leur habitat.
Le dernier cerf sauvage de Schomburgk a été tué en 1932. Le dernier domestiqué est mort en 1938. Fait intéressant, en 1991, l'agronome des Nations Unies, Laurent Chazee, a photographié une paire de bois dans un magasin de médicaments traditionnels au Laos. Les bois ont ensuite été identifiés comme étant les bois de Schomburgk.
6Jamaican Giant Galliwasp
Celestus Occiduus
La dernière observation enregistrée d'un galliwasp géant de la Jamaïque a eu lieu en 1840. Également connu sous le nom de galliwasp en train de couler, il atteignait environ 60 centimètres de long et terrifié par la population locale. Son extinction était probablement due à l'introduction de prédateurs, tels que la mangouste, en Jamaïque. La destruction de l'habitat par l'homme peut également avoir joué un rôle dans leur élimination.
Les galliwasps sont un sujet de fables. Les habitants de la Jamaïque croient que l'animal est venimeux. Après une bouchée, la légende explique, le galliwasp et la personne qui a été mordue se dirigeront vers l’eau. Le premier à l'atteindre vivra. L'autre va mourir. Ce n’est plus un problème qui concerne spécifiquement le géant galliwasp jamaïcain. On pense que cette espèce s'est éteinte il y a plus d'un siècle. On sait très peu de choses sur ce lézard vivant dans les marais, bien que l'on puisse dire qu'il mangeait du poisson et des fruits. Peu de spécimens existent aujourd'hui.Des galliwas géants de la Jamaïque blanchis et préservés sont conservés dans un petit nombre de musées.
5 Teratorn géant
Argentavis Magnificens
Argentavis magnificens traduit par «magnifique oiseau argentin». Son squelette a été découvert dans des roches du Miocène en Argentine, indiquant que cette espèce de teratorn géant vivait en Amérique du Sud il y a six millions d'années. C'est le plus grand oiseau volant enregistré. Cette créature pourrait atteindre plus de 1,8 m (6 pi) de hauteur, avec une impressionnante envergure de 6 à 8 m (19 à 26 pi). Les plus lourds d'entre eux pesaient plus de 68 kilogrammes (150 lb). Comparez cela à l'albatros errant, qui a la plus grande envergure de tout oiseau moderne, à 3,5 mètres (11,5 pi).
Argentavis magnificens était membre de l'ordre des Accipitirformes. Les autres membres comprennent les faucons et les vautours. Tout comme ces oiseaux, les muscles de la poitrine du teratorn géant ne supportent pas les battements excessifs; il semble que l'oiseau se soit surtout envolé dans les airs, qu'il chasse ou cherche des charognes. La structure du crâne de Teratorn géant suggère qu'il a avalé sa proie en entier. La durée de vie est estimée entre 50 et 100 ans.
4Barbary Lion
Panthera Leo Leo
Le lion de Barbarie royal parcourait librement l’Afrique du Nord. Cette espèce était unique car elle voyageait non par fierté mais par paires ou par petits groupes familiaux. Aussi connu comme un lion de l'Atlas, le lion de Barbarie était une créature extrêmement reconnaissable et étonnante avec une forme de tête et une crinière distinctives. La fourrure extra-longue d'un homme entourait le visage et se développait également à partir de la poitrine et du ventre.
Le dernier lion de Barbarie sauvage a été abattu au Maroc en 1927. Depuis que le sultan du Maroc possédait des lions de Barbarie domestiqués, un petit nombre d'ancêtres survivent en captivité. Ces animaux de compagnie royaux ont été transférés dans des zoos marocains et européens pour des expositions et des reproductions. Ce n'est pas la seule fois où ils ont été tenus à l'écart de la nature, cependant. Les lions de barbarie ont été utilisés dans le combat contre les gladiateurs pendant l’empire romain. Qu'est-ce qui est pire qu'un vieux combat à mort? Être déchiqueté par un lion pourrait être pire.
3Hibou Riant
Albifacies de Sceloglaux
le Albifacies de Sceloglaux Le hibou qui rit était originaire de Nouvelle-Zélande. Il est devenu rare au milieu des années 1800. Le seul hibou endémique de l'île, il a été repéré pour la dernière fois en 1914. Des informations non confirmées laissent supposer qu'elle aurait pu survivre jusque dans les années 1930. Le hurlement de la chouette qui rit ressemble à un chétif monstre ou à un ricanement de fou. Ses vocalisations ont également été comparées à un aboiement de chien. D'autres espèces de chouettes rires survivent aujourd'hui et il est possible d'entendre le son en ligne.
Les hiboux rieurs nichent sur les rochers à la lisière des forêts et en rase campagne. Certains ont été emmenés en captivité. Ils ont prospéré comme animaux de compagnie et ont même pondu des œufs sans encouragement. À l’état sauvage, la colonisation et la destruction de l’habitat les ont amenés à modifier leur régime alimentaire. Ils sont passés de manger des oiseaux de taille (comme les canards) et les lézards à plus de mammifères. Après cet ajustement alimentaire, les prédateurs naturels les ont probablement chassés jusqu'à l'extinction. Le pâturage et le brûlage agricole pourraient également avoir influencé leur éradication rapide.
2Bluebuck
Hippotragus Leucophaeus
Le bluebuck éteint peut autrement être appelé une antilope bleue ou blaubok. La coloration noire et jaune de cet animal a donné à sa fourrure une apparence bleue, bien que l'espèce n'ait jamais réellement développé de fourrure bleue. Il était originaire d'Afrique australe. Les zones dégagées herbeuses étaient idéales pour le pâturage, et les bluebucks aimaient aussi grignoter des écorces. Ils étaient des créatures sociales et très probablement nomades. Les lions d'Afrique, les hyènes et les léopards les ont chassés avant l'arrivée des humains.
La population a commencé à décliner sensiblement il y a environ 2 000 ans. C'est à ce moment que les animaux d'élevage concurrents ont été introduits dans leur habitat. Les Bluebucks étaient devenus plutôt rares au 18ème siècle. Les prédateurs, les changements climatiques, la chasse, les maladies et même la présence d'animaux, tels que les moutons, sur leur territoire peuvent avoir contribué à leur extinction. Le dernier bluebuck connu a été abattu en 1799. Cinq têtes montées sont exposées dans différents musées en Europe, une en Autriche, en France et à Amsterdam, et deux en Suède.
1 rhinocéros laineux
Coelodonta Antiquitatis
Si vous vous êtes déjà demandé à quoi pouvait ressembler un rhinocéros poilu, c'est le rhinocéros laineux. Des fossiles âgés de moins de 3,6 millions d'années ont été récupérés en Asie, en Europe et en Afrique du Nord, les plus anciens du Tibet. Les cornes gigantesques d'un rhinocéros laineux étaient à l'origine confondues avec des griffes d'oiseaux préhistoriques. L'usure indique que les rhinocéros laineux brossaient leurs cornes d'avant en arrière sur le sol, comme le font les rhinocéros modernes de manière rituelle. Le brossage aurait pu éloigner la neige et autres obstacles naturels du rhinocéros.
Les rhinocéros laineux partagent le même territoire que les mammouths laineux. Bien que les deux pays soient particulièrement peuplés en Russie, aucun d'entre eux n'a franchi le pont terrestre du détroit de Béring en direction de l'Amérique du Nord. Les rhinocéros laineux ont duré plusieurs siècles. Des grottes en France présentent des représentations de rhinoceri lain vieux de 30 000 ans. Ils ont été chassés par les humains primitifs et sont devenus un sujet commun de l'art rupestre. Une lance de 13 300 ans, fabriquée dans la corne d'un rhinocéros laineux mature, a été découverte en Sibérie en 2014. On pense que cette créature s'est éteinte à la fin de la plus récente période glaciaire, il y a environ 11 000 ans.